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Luang Prabang, le choc des contrastes


Luang Prabang est l'ancienne capitale du Laos et la première 'grande ville' que nous visitons depuis notre arrivée. Ça grouille. Y'a BEAUCOUP (trop?) de touristes, de restos, de bars, de guest houses, de tuks-tuks qui demandent des prix exhorbitants.

En fait, l'abondance des étrangers et l'architecture très 'coloniale française' de la ville nous font presqu'oublier que nous sommes au Laos.

Première impression: pas convaincus.

30 minutes de marche plus tard (parce que 10 000 kips (1,25$) par personne pour un trajet de 1,5km n'a vraiment pas de sens) nous trouvons le 'Jaliya Guesthouse' où pour 70 000 kips (9,75$) on a droit à une chambre propre (à défaut d'être confortable) avec eau chaude et un joli petit jardin à l'arrière.

On quitte l'hôtel et on rejoint Tilo à l'Utopia, un bar branché dans le quartier touristique où la jeune clientèle, la musique trop forte (Bob Marley) et les lumières colorés nous déstabilisent.

Deuxième impression: on s'en va?

On mange ensuite dans un resto recommandé avec vue sur la rivière (euh...c'est parce qu'il fait noir?!?). La nourriture TRÈS ordinaire et le prix TRÈS élevé (200 000 kips donc 30,00$ pour 2, hors de prix quand on sait qu'on mange de l'excellente bouffe à 2$ dans la rue!!) finissent par nous décourager. Sans compter l'impossible (dans les sens de TRÈS instable) pont en bambou qu'on doit traverser pour y aller…

Troisième impression:.....

Notre première nuit n'arrange rien: le lit est épouvantable avec ses ressorts douloureux, et notre chambre, qui donne sur la rue (celle d'Ellen est dans le jardin et Tilo dort au centre-ville) nous place aux premières loges pour le chantier qui se trouve en face et qui se met en branle dès 6h le matin!

Il n'en faut pas plus pour que Nadia craque et qu'elle fonde en larmes: elle veut rentrer, Montréal semble bien loin, sa famille et ses amis lui manquent soudainement trop dans cet environnement 'hostile' (oui oui! HOSTILE! Ceux qui me connaissent (parce que c'est moi qui narre présentement) ne seront pas surpris que j'emploie cet extrême...)

Je veux mon Papa et ma soeur. Ma maison. Mon lit. Mon patron-adoré. Ma Poule. Ma demie-belle-soeur. Mes neveux et nièces. Mes voisins, Tio et Tia, mon Oncle Mourtaza et ma tante Linda. Ma perruche même. De la neige. De la poutine.

On appelle ça avoir le mal du pays....et ça arrive.

Heureusement il y a Alexandre.....

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