Zahra vit un très gros drame: sa journée à la plage lui aura valu son deuxième coup de soleil À VIE!!! Le premier c'était à Cuba, parce que, forte de sa peau bronzée, elle se croyait invincible et n'avait pas mis de crème...Cette fois-ci par contre, elle s'est généreusement "beurrée" d'Ombrelle 60, mais le soleil a tout de même fait son oeuvre. Ça brûle. Ça fait mal. Ce n'est pas sensible, c'est ULTRA-sensible. Le simple contact du drap sur sa peau semble intolérable et c'est après une mauvaise nuit de sommeil et d'une humeur massacrante que Bouhbouh se lève pour affronter sa journée.
La vie est dure et injuste parfois. Fallait qu'on en parle…
L'attraction touristique majeure de Kep c'est Koh Tonsay. Communément appelée Rabbit Island, l'Île aux Lapins (aucune idée pourquoi. Il n'y a aucun lapin sur l'île et, même avec beaucoup d'imagination, elle n'a nullement l'air d'un lapin). Plusieurs ne s'arrêtent ici que pour une visite sur cette île.
Depuis notre arrivée, chaque conducteur de tuk-tuk sans exception (tuk-tuk, remork, l'appellation semble changer en fonction des régions) nous propose un forfait incluant une journée sur l'île de Koh Tonsay, transport en tuk et en bateau aller-retour compris. On vous prend au Guesthouse et on vous y ramène à la fin de la journée. Le prix tourne autour de 14$ US pour nous deux.
Malheureusement pour eux nous avions rencontré dans la mini-van en provenance de Kampot une gentille dame qui nous avait offert des fruits. Propriétaire d'une agence (la Green Tour, juste à côté de la plage) et parlant un anglais impeccable, elle nous avait fait promettre d'aller la voir. Alors nous avons tenu notre promesse pour 9$ US par personne. Le prix est plus élevé car nous passerons une nuit là-bas. Si l'on peut réserver un bungalow d'avance ne semble pas clair mais on verra une fois rendus sur l'île. Tout le monde nous suggère de se diriger complètement vers la droite de la plage, les derniers bungalows au sud seraient les meilleurs.
Une fois au port on attend, attroupés avec un millier d'autres touristes de tous les âges et de tous les pays. C'est un peu le chaos et les guides ne semblent pas se comprendront entre eux de qui doit aller sur quel bateau mais on finit par embarquer sur le 12.
Et là une douce musique résonne à nos oreilles: un grand gaillard parle à sa femme avec un bon vieil accent QUÉBÉCOIS!!! Comprenez: le dépaysement, c'est super chouette, mais tant qu'à être entourés d'une grosse bande de touristes, c'est toujours réconfortant de rencontrer du monde de par chez nous! Surtout qu'on n'en recontre pas souvent! Des Allemands, des Français, des Anglais, des Suisses oui, mais des Québecois, très peu. Maxime et Marie-Andrée ont le même âge que nous et viennent de l'Abitibi. On jase pendant le trajet d'1/2 en heure bateau. C'est cool. On débarque sur l'île et on espère les recroiser. Leur bungalow était déjà réservé (alors finalement c'était possible) mais nous partons à la chasse.
Les bungalows à droite sont pleins. Et les autres reviennent tous du pareil au même: de minuscules paillotes TRÈS rudimentaires, à la solidité douteuse et d'une propreté acceptable. Précision qu'ici il n'ya d'électricité qu'entre 19 et 22h. On s'installe et on part explorer l'île. Au premier coup d'oeil elle semble...ok. Comme partout ailleurs au Cambodge (ou même en Asie du Sud-est) des déchets s'amoncellent un peu partout. Les Khmers sont moins souriants, plus blasés, peut-être à force d'être envahis par les étrangers? À part les bungalows, les "restos" (on entend ici quelques tables accumulées sous une toile accrochée aux arbres) il y a par ci par là des tables de massages. La plage est parsemée de cailloux et de petits morceaux de coquillages. L'eau est bleue-turquoise au moins. Il est aussi possible de marcher un peu et de rejoindre un village de pêcheurs de l'autre côté.
Après un massage à l'aloès (wow! À bas le coup de soleil!) Zahra s'installe à l'ombre et se plonge dans un John Steinbeck (À l'Est d'Eden) pour tout l'après-midi. Alexandre profite de la mer et se rend compte qu'un fois passé le 1m de rocaille, le sable est fin et doux sous les pieds. L'eau est chaude. L'île nous révèle tranquillement ses attraits.
Autre point positif, il y a autant de visiteurs locaux que d'étrangers. Même un énorme groupe scolaire de 13-14 ans qui s'amuse en mettant une belle ambiance. C'est tellement beau de les voir crier, se pousser dans l'eau, s'émerveiller d'une étoile de mer, chahuter, se cruiser....Il y aussi des familles Khmers venues pic-niquer.
À 16h, lorsque les touristes venus pour la journées s'en vont, c'est un autre genre de paradis….
Après-midi de chilling extrême, jasette les pieds dans l'eau avec nos Québécois de service (ils sont acupuncteurs et TROP trop gentils) le temps que le soleil se couche et, comme on les adore (vous devriez les voir imiter des conversations imaginaires avec leur chat et leur chien!! C'est à mourir de rire!) on finit par souper tous ensemble sous les étoiles, en se racontant nos voyages et nos aventures respectives. Le serveur un peu saoul se joint à nous par moment. Hilarant.
Comme on les aime de plus en plus, on décide de partager avec eux notre secret: 2 Françaises nous ont confié que la nuit, si vous osez affrontez la noirceur de la mer, vous pourriez voir DU PLANCTON PHOSPHORESCENT!!! Alexandre admet avoir senti quelque chose un peu gélatineux lorsqu'il nageait, et on peut voir, échouée sur le sable, une multitude de petites..."choses" transparentes, de la grosseur d'un pouce.
On s'essaie sans trop s'éloigner de la rive, mais ne voyant rien, Maxime, Marie-Andrée, et Alexandre deviennent scpetiques mais Zahra s'obstine et finit par apercevoir un léger éclair sous le pied de Max. Hystérique, envers et contre tous elle finit par se jeter dans la mer noire jusqu'au cou pour être aussitôt entourée d'une lumière bleutée qui suit le moindre de ses mouvements. Les autres la rejoignent et, pendant un heure, vous auriez pu voir 4 zoufs, tous seuls dans mer, s'énerver comme des enfants. Des milions de paillettes fluorescentes qui clignontent indéfiniment autour de notre corps et qui s'agitent plus on bouge. C'est indescrptible. Magique. Le genre de moment dont tu te souviens toute ta vie.
Pour Alexandre, la magie n'opérera pas longtemps. Déjà sur le qui-vive qu'un requin ou autre bestiole sorte de l'eau, lorsqu'à 23h30 on quitte finalement nos amis et nos planctons, on rentre dans notre bungalow et il tombe immédiatement sur un mini-scorpion qui se sauve sous les sacs. Il vide ensuite le sac qui avait plus tôt été infesté de fourmis (la gaffe d'y avoir oublié un sac ouvert de skittles!!) et découvre ensuite une coquerelle. Pressé de mettre le moustiquaire pour nous protéger de tous ces DANGERS (PFfffffff!), il en découvre une autre sous le matelas.
À partir de là c'est fini. La névrose. Tel un automate, Alexandre vire la lampe en haut, en bas, dans chaque coin de la cabane, soulève un sac, le repose, le déplace, le ramène…..
Inutile de vous dire qu'elle a très bien dormi tandis que, même à l'abri sous le moustiquaire après avoir inspecté chaque millimètre du matelas et du lit, Alexandre continuera sa névrose. C'est dommage. Avec le silence de l'île, le vent dans les palmiers, tous les bruits des animaux et des oiseaux dans la jungle…cela aurait PU être une chouette expérience pour lui aussi…
Le coq nous réveille en même temps que le soleil et c'est Alexandre le Bouhbouh du jour. Nos amis sont partis, nous on profite de la plage et de la mer encore et on quitte vers 16h. À part que notre bateau est 10 fois trop plein, on arrive à bon port et notre remork nous ramène en ville. Notre gentille madame nous recommande une chambre juste en face de la plage pour 10$ (impossible de se rappeler et surtout de prononcer le nom de la place) et on termine inévitablement la soirée au Crab Market, pour cette fois se régaler d'une pizza de La Barraca.
Zahra elle, toujours dans sa bulle de planctons, s'en fout un peu et se lave tranquillement, très zen.
Inutile de vous dire qu'elle a très bien dormi tandis que, même à l'abri sous le moustiquaire après avoir inspecté chaque millimètre du matelas et du lit, Alexandre continuera sa névrose. C'est dommage. Avec le silence de l'île, le vent dans les palmiers, tous les bruits des animaux et des oiseaux dans la jungle…cela aurait PU être une chouette expérience pour lui aussi…
Le coq nous réveille en même temps que le soleil et c'est Alexandre le Bouhbouh du jour. Nos amis sont partis, nous on profite de la plage et de la mer encore et on quitte vers 16h. À part que notre bateau est 10 fois trop plein, on arrive à bon port et notre remork nous ramène en ville. Notre gentille madame nous recommande une chambre juste en face de la plage pour 10$ (impossible de se rappeler et surtout de prononcer le nom de la place) et on termine inévitablement la soirée au Crab Market, pour cette fois se régaler d'une pizza de La Barraca.
Salut vous deux et merçi pour ces belles photos et bonne continuité dans cette belle aventure ah c'est beau la jeunesse xoxoxoxo
RépondreEffacerTante Diane
RépondreEffacertrès belles photos, bravo!
RépondreEffacerLes photos sont très belles et les maisons sont vraiment incroyables. De simple cabane comparé à nos buldings.
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