2 passeports, 2 sac-à-dos

Jour 1: Parti à 7h00 de Vang Vieng, nous arrivons au chaotique bus station de Vientiane en début d'avant midi et ça bouge en masse. On est rendu dans la capitale du Laos et ça se ressent! Aussitôt débarqué de bus on est confronté à plusieurs chauffeurs de tuk-tuk qui nous demande 50 000 Kips par personne pour nous amener à notre guesthouse. Vous êtes tombé sur la tête ou quoi...on ne vient pas d'arriver au pays les amis!!! C'est 10 000 Kips par personne et pas un Kips de plus! Après quelques refus nous trouvons notre chauffeur qui est bien amusé de la négociation.
Le guesthouse que nous avons réservé de Vang Vieng est le Villa Sisavad. Un joli petit endroit avec une piscine et des chambres climatisées à 110 000 Kips. On voulait se payer le luxe de la baignade suite à nos promenades en ville. Un bon rapport/qualité prix. Le hic, c'est que notre réservation avec le site Agoda a été mal enregistrée. Tilo prend possession de sa chambre, mais on nous informe que la notre est prise jusqu'à demain et on nous propose de dormir dans l'hôtel en façe tout en gardant accès à la piscine. Un peu agacé, mais on est au Laos alors Sabaï Sabaï!

Aujourd'hui nous partons avec Tilo et nos scooters à la découverte de l'autre Vang Vieng. Le Vang Vieng calme avec ses paysages karstiques à couper le souffle. Le Vang Vieng qui devrait convaincre les indécis qui vont souvent sauter cette région à cause de sa réputation de débauchée.

Il faut dire que les choses changent et l'endroit est de plus en plus tranquille. Il est vrai qu'on y trouve toujours de tout si l'on désire vraiment voler vers les étoiles, mais c'est plus discret depuis quelques années....bref pas notre truc!!!

Nous avons décidé de faire une grande boucle d'environ 45 kilomètres à l'Ouest du centre en partant du Maylin Guesthouse. Nous traversons plusieurs villages dont Ban Na Thong, Ban Na Som, Ban Phon Sai et Ban Nampe pour sortir de la boucle proposée par le Lonely Planet et continuer vers le Nord. Après une traversée de rivière et d'un poste de péage pour un minuscule pont au milieu de nul part (???), nous continuons dans les montagnes sans jamais ressentir le besoin de faire demi-tour, comme si la route nous appelait...On se sent bien, très bien et on roule.